Né le 25 janvier 1759 à Alloway, dans le Ayrshire en Écosse, de William et Agnes Brown Burnes, Robert Burns (qui a supprimé le "e" de son nom) a suivi l'exemple de son père en devenant fermier.

Dès l'age de 15 ans, il compose ses premiers poèmes, mais n'en continue pas moins à travailler la terre pendant de longues années.

En 1786, - il a alors 27 ans -, il part pour Edimbourg comptant vivre désormais de sa plume. Un pari à moitié gagné seulement, car il lui fallut prendre un emploi complémentaire.

Humble et talentueux, Il compose 28 000 vers en 22 ans avant de décéder d’un rhumatisme articulaire à l’âge de 37 ans.

 

Sa mort survient le jour où sa femme, Jean, donne naissance à son dernier fils, Maxwell. Le jour de son enterrement, 10 000 personnes assistent à la cérémonie. Mais sa popularité d'alors n'était encore rien par rapport à ce qu'elle est devenue aujourd'hui.

 

Robert Burns est notamment célèbre pour avoir composé le poème Auld Lang Syne mis en musique et plus connu sous le titre francophone "Ce n’est qu’un au revoir ", souvent chanté à Hogmanay (= le nouvel an écossais).

 

Si nous dédions une rubrique à ce cher Robert, c'est parce qu'il a été un ambassadeur du Scotch Whisky. Le whisky incarnait pour lui l'esprit de résistance nationale. Un crédo résumé dans sa fameuse formule : " whisky and freedom gang together " (whisky et liberté vont de pair). Il était le défenseur des opprimés et notamment de ceux qui bravaient l'autorité en distillant dans l'illégalité. Par une ironie du destin, il fut exciseman dans les dernières années de sa vie. On peut imaginer le peu de zèle qu'il mit à traquer les alambics clandestins.

Nous avons une autre raison d'honorer sa mémoire. C'est que Robert Burns reste aujourd’hui encore le "Scotland's favourite son" (le fils préféré de l'Ecosse). Toute la diaspora écossaise le célèbre chaque année à travers le monde le 25 janvier, lors de la Burns' Night. Et quelques français, qu'ils soient de la C.O.T.W.E. ou d'autres horizons, ne l'oublient pas non plus !!